Le procès de la catastrophe aérienne de la compagnie yemenia Airways, au large des Comores, en juin 2009, s’est ouvert ce lundi 9 mai 2022, 13 ans après, au tribunal judiciaire de Paris.
L’émotion est encore vive chez les familles et amis des victimes qui ne désirent qu’une seule chose, que la lumière soit faite sur les circonstances de cette tragédie qui a coûté la vie à 152 personnes.
Le Yémen étant en guerre, il y a peu à attendre de la partie yémenite. Pourtant l’enquête s’oriente vers une responsabilité des pilotes, selon les informations qui ont pu être relevées de la boite noire.
Le parlementaire français d’origine comorienne Said Ahamada, était présent il a exprimé le souhait que ce drame serve de déclic, pour plus de sécurité des voyageurs en partance de la France pour les Comores.
Il a déploré le manque de sérieux du gouvernement comorien, dans la recherche de solutions à l’épineux problème du transport aérien entre les deux Etats:
« Les discussions avec les Comores ne sont pas simples parce que même lorsqu’il y a des aides pour sécuriser l’aéroport, on est pas sûr qu’au bout, cela sera utilisé pour ça. » a regretté, le député de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône.
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