Dans un entretien qu’il a accordé à Al Comorya, Fahmi Said Ibrahim a exprimé son opposition à la loi adoptée par l’Assemblée de l’Union, visant a interdire à tout comorien détenteur d’une autre nationalité de se présenter à l’élection présidentielle.
L’avocat, est un fin connaisseurs de la vie politique comorienne, pour avoir été, deux fois candidat à la présidentielle en 2016 et 2019. Il a été élu deux fois député d’Itsandraya et a exercé deux fois la fonction de ministre, d’abord des Affaires Etrangères sous la présidence d’Ahmed Abdallah Sambi et ensuite de la Justice, sous ikililou Dhoinie.
Pour lui, il ne fait aucun doute, cette loi relève de calculs politiques, car si l’intention était sincère, la mesure de renoncement à toute nationalité autre que comorienne, s’appliquerait également aux ministres, aux juges et aux militaires qui occupent des postes hautement stratégiques.
De nombreuses voix dans la classe politique se sont élevées pour dénoncer cette loi que beaucoup interprètent comme un moyen de barrer la route aux adversaires du président Azali Assoumani.
Fahmi Said Ibrahim rappelle le rôle crucial que joue la diaspora comorienne dans tous les domaines, citant en exemple la sélection nationale de football composée essentiellement de joueurs franco-comoriens.
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