
C’est par une note de service datant du 13 octobre que le personnel du ministère de l’Intérieur ont été informé qu’à partir du jour même, l’accès à tous les services du ministère est conditionné à la présentation d’une carte de vaccination anti-covid pour toute personne âgée de plus de 18.
Même son de cloche du côté de la Société Comorienne des Ports, le Directeur Général, Dahalani a informé par une note son personnel qu’à compter du 12 octobre la vaccination est obligatoire avant d’accéder au port, la mesure s’appliquera aux usagers et au public à partir du 18 octobre.
L’université des Comores a pris des mesures similaires.
Les administrations publiques multiplient ce genre d’annonce, ce qui laisse présager une généralisation du pass sanitaire obligatoire.
Ne réussissant pas à atteindre ses objectifs fixés et voulant à tout prix boucler la vaccination avant décembre, le gouvernement fait un passage en force. .
La question qui subsiste, est de savoir sur quelle base juridique ces mesures sont-elles prises? Depuis le début de la pandémie covid-19, l’Union des Comores est le seul pays à agir sans législation spécifique à cette problématique.
Du port du masque, au couvre-feu, en passant par les amendes pour non-respect des restrictions sanitaires, c’est l’improvisation la plus totale, en s’appuyant sur une avalanche de décrets, d’arrêtés et de notes sans aucune cohérence.
Pourtant le gouvernement dispose d’un parlement dans un seul opposant et peut faire voter toute loi qu’il désire dans cette Assemblée de l’Union devenue une Chambre d’enregistrement.
Si la campagne de vaccination est salutaire et louable. L’obligation de se vacciner fait débat.
Catégories :Infos & actu, Santé
Votre commentaire