
C’est aujourd’hui, 14 juillet 2021, qu’est lancée la deuxième campagne de vaccination contre le SARS-CoV-2 en Union des Comores. Lors de la première phase environ 7% de la population a reçu les deux doses.
L’objectif à terme est de vacciner 30% de la population d’ici le mois d’août. Pour cela les services sanitaires disposent de 300 000 nouvelles doses du vaccin chinois Sinopharm.
200 000 ont été commandées par le gouvernement comorien et 100 000 offertes gracieusement par la République Populaire de Chine.
Les comoriens pourront se faire vacciner dans 78 centres répartis sur tout l’étendu du territoire.
Alors que l’on craignait une méfiance accrue de citoyens, c’est l’effet inverse qui s’est produit, lors de la première campagne de vaccination. Ce fut la ruée dans certains centres.
La Ministre de la Santé Loub Yacout a affiché son ambition d’atteindre les 60% de la population vaccinée, ce qui permettra théoriquement l’immunité collective.
Sinopharm est un vaccin autorisé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé. » Le Groupe stratégique consultatif d’experts de la vaccination (SAGE) de l’OMS a également mené à bien son examen du vaccin. Sur la base de toutes les données disponibles, l’OMS recommande le vaccin pour les adultes de 18 ans et plus, avec deux doses espacées de trois à quatre semaines. L’efficacité du vaccin chez les cas symptomatiques ou hospitalisés est estimée à 79 %, tous groupes d’âge confondus. »
Grâce à la coopération chinoise, la stratégie vaccinale des Comores, permettra, espérons-le, au pays de faire face à la menace que fait planer le variant delta qui fait des ravages dans de nombreux pays et qui est déjà détecté chez certains de nos voisins.
La question est de savoir si ce vaccin Sinopharm est efficace ou non face à l’apparition de nouveaux variants.
L’arrivée de milliers de vacanciers venant de France et la multiplication des mariages risquent d’augmenter les cas de contaminations.
Raison de plus pour se prémunir en vaccinant le plus de comoriens afin d’atteindre cette fameuse immunité collective, tout en gardant en tête que ce n’est pas la panacée, puisque même les pays ayant vacciné la majorité de leurs habitants tels que le Royaume-Uni ou Israel, font face à des contaminations.
L’avantage est que le vaccin réduit de manière drastique les risques de décès et d’hospitalisation.
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