
Trois communes dont les maires sont décédés, doivent procéder à l’élection de nouveaux édiles. A Moheli, le conseil communal du Chef-lieu Fomboni se reunira le 7 juin, pour choisir un successeur à Zouber Hassanaly emporté par le covid-19, en janvier 2021, lors de la deuxième vague de la pandémie.
À Ngazidja, Domba et Nyuma Komo, voteront le 5 juin. Les conseils se réuniront respectivement à Bandamadji et à Ntsadjeni. Ces élections se dérouleront alors qu’il existe toujours un vide à la tête de la commission électorale, puisque le mandat des membres de la CENI a expiré depuis août 2020 et les nouveaux n’ont toujours pas été désignés.
La commission actuelle a pris ses fonctions en 2014 pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Malgré l’expiration, les autorités traînent des pieds pour nommer la nouvelle équipe.
Face à l’urgence, la section administrative de la Cour Suprême a rendu un avis juridique, le 27 avril 2021, en faveur de la mise en place, par le ministère de l’Intérieur, d’un organe administratif provisoire, composé d’anciens membres, pour assurer le fonctionnement de l’institution en attendant le renouvellement de ses membres.
Depuis presque deux ans, c’est l’improvisation, confirmant l’adage « Il n’y a que le provisoire qui dure ». On se demande ce qui empêche la mise en place de la nouvelle commission.
Depuis la disparition tragique et brutale de son célèbre président Ahmed Djaza, la CENI est l’objet de tous les fantasmes des amateurs des théories conspirationnistes.
Une chose est certaine, le renouvellement de ses membres est un enjeu crucial, pour les prochaines échéances électorales et devrait intéressé tout politicien qui aspire à participer à des élections dans un avenir proche.
L’intégrité et l’impartialité ou non, de ses nouveaux membres seront des facteurs déterminants qui auront des conséquences à n’en point douter sur le climat politique de notre pays.
Catégories :Infos & actu, Siasa