
L’ancien ministre des Affaires Etrangères Fahmi Said Ibrahim condamne l’agression dont a été victime le Chef de l’Etat Azali Assoumani à Salimani, dans la région d’Itsandra dont il fut député à deux reprises.
Il a mis en garde contre une spirale qui risque de plonger le pays dans le chaos. « Si le président n’est pas à l’abris alors qu’il dispose d’une armée pour le protéger, aucun de nous n’est à l’abris. »
L’ancien Garde des Sceaux a demandé la transparence sur la mort du jeune militaire Ahmed Abdou alias Fanon, auteur présumé de l’acte qui est décédé dans des circonstances troubles après son arrestation.
« Personne ne peut se faire justice soi-même » a indiqué l’homme de Droit.
Fahmi Said Ibrahim appelle à la réconciliation nationale et à la libération des prisonniers politiques pour apaiser les esprits. Rappelant que cette attaque contre un président de la République est sans précédent depuis notre indépendance.
Déclaration en français:
Déclaration en comorien:
