Par Mohamed Moussa AlComorya
Une mohelienne a été blessée par balle à Anjouan dans un kwassa qui se rendait à Mayotte, dimanche 21 avril. Elle a subi une opération chirurgicale pour retirer la balle, à l’hôpital de Hombo.

Selon les témoignages recueillis sur place, ce sont les garde-côtes comoriens qui ont ouvert le feu sur l’embarcation, après que le passeur ait refusé de s’arrêter.

Cet incident grave et sans précédent s’est produit alors que la France mène l’opération wuambushu2 renommée #MayottePlaceNette Le gouvernement Azali est-il prêt à tuer ses propres citoyens pour aider la France à occuper Mayotte? Jamais les garde-côtes françaises n’ont tiré sur un kwassa. Azali veut il être plus royaliste que le roi?

Ce crime n’est que la manifestation visible de la haute trahison dont se rendent coupables les autorités comoriennes actuelles. C’est la concrétisation de la politique collaborationniste éhontée menée par un régime Azali contestée à l’intérieur et qui ne doit sa survie qu’au soutien de l’armée et de la France. Voilà pourquoi Paris a avalisé la mascarade électorale de janvier 2024.

Si les Comores avaient une opposition sincère, elle aurait exigé la démission immédiate de tous ceux qui ont donné l’ordre de tirer sur cette femme. Malheureusement, il est peu probable que les opposants dénoncent la politique de collaboration active avec la puissance qui occupe une partie du territoire national, car elle-même composée de collaborationnistes à quelques exceptions près.

À l’heure où l’Afrique se réveille et que des dirigeants qui auraient pu être ses fils, tiennent tête à Paris pour réclamer dignité et respect, Azali courbe l’échine se couvre de honte et accepte d’être réduit à faire la sale besogne de la France, quitte à tuer ses propres citoyens. Est-ce cette fin de carrière pitoyable et déshonorante que le colonel souhaite que l’histoire retienne?