Pendant que L’hôpital de Hombo tombe en ruine, la Ministre de la Santé voyage

L’Hopital de Hombo tente d’expliquer les images de ses toits qui ont choqué sur les Réseaux Sociaux. Sur sa page Facebook, l’Etablissement de Santé essaye de justifier l’absence de toits dans certains bâtiments.

«Ces images de notre établissement sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Beaucoup s’hasardent à parler injustement sans chercher à comprendre le comment du pourquoi. Il faut savoir que l’urgence était de démolir ces toits délabrés afin d’éviter qu’il ne tombent et blessent quelqu’un à l’hôpital. Ça aurait été un scandale ! Maintenant la menace est écartée. »

Peut-on lire dans la publication de l’hôpital victime d’un « bad buzz » suite à diffusion de photos qui montrent de ce qui s’apparente plus à des ruines qu’à un centre de santé. Les explications se poursuivent ainsi:

« Ces dalles doivent en effet être remplacées or cela n’est pas une urgence dans la mesure où la maison fait face à des priorités. Entre autre équiper l’hôpital d’un nouvel appareil d’imagerie ainsi que la mise sur pied de l’unité de production d’oxygène médicale en panne. » Conclut le communiqué.

Depuis plus d’un an l’appareil de radiographie acheté par le gouvernement est tombé en panne et n’a jamais été remplacé. Plus d’une année que les patients sont privés de ce service essentiel.
Le piteux état dans lequel se trouve cet hôpital et son sous équipement, résument le manque de sérieux du gouvernement comorien.

Après 7 ans de pouvoir Azali, un des plus grands hôpitaux du pays n’a pas de toits. Mais la CRC viendra expliquer aux comoriens durant la campagne électorale qu’Azali Assoumani fera dans les 5 prochaines années ce qu’il n’a pas réussi à faire ces 8 dernières années de pouvoir sans partage.

Pendant ce temps la Ministre de la Santé Loub Yacout est à l’étranger. Elle accompagne le président de la République actuellement à New York. Pourtant les per diem que touchera la ministre de la Santé pour son déplacement inutile aux États-Unis suffiraient à réhabiliter ces toits ne serait-ce qu’en partie. Ce n’est pas une question de moyens mais de volonté.

Mohamed Moussa Alcomorya

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