Des américains reprennent la société nationale de pêche pour 34 millions de dollars.
Le gouvernement et la compagnie Huffine Global Solutions ont signé un agrément ce 3 mars 2023. Selon le ministre de l’Économie, Ahmed Bazi, il s’agit d’un investissement à hauteur de 34 millions de dollars.
La société avait quasiment cessé toute activité à la suite de la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar qui était l’actionnaire majoritaire. Les bateaux se dégradaient faute d’entretien.
Le repreneur Huffine regroupe plusieurs entreprises américaines agissant dans de multiples secteurs, notamment l’agroalimentaire. Elle est déjà présente au Cameroun et au Sud Soudan.
Selon le conseiller Nour El Fath Azali, cette société a été recommandée par le gouvernement américain et ce partenariat entre dans la nouvelle dynamique impulsée par la nouvelle ambassadrice américaine Claire Pierangelo, qui depuis sa prise de fonction en juillet 2022, souhaite un renforcement des liens entre Moroni et Washington.
Le 8 novembre 2022, l’Amérique a offert des drones de surveillance aux garde-côtes comoriens, en présence du Général Peter Bailey de l’USA AFRICA COMMAND.
Un mois après en décembre, Azali Assoumani rencontre Joe Biden lors du Sommet Etats-Unis-Afrique.
Sans perdre de temps, une déclaration conjointe de coopération entre les Etats-Unis et l’Union des Comores a été signée le 8 février 2023 à Beit Salam.
Et voilà, qu’une compagnie américaine débarque avec à la clé un investissement de 34 millions de dollars.
Il semble que l’oncle Sam soit bien décidé à renforcer de façon significative sa présence et son influence sur le sol comorien.
Cette stratégie s’inscrit dans un effort global des Etats-Unis visant à contrecarrer l’omniprésence chinoise et les percées russes sur le continent africain.
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Ce n’est pas la rupture des relations diplomatiques qui a causé l’arrêt des activités. C’est l’absence d’une laboratoire nationale et la carton rouge reçu par les Comores. Il y a aussi d’autres raisons. Sinon si c’était cette rupture de relation , Salsabil et l’hôtel retaj auraient dû eux aussi fermé. Ces deux entreprises, leurs actions sont majoritairement qataries.
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