GRAND REPORTAGE | Kashkazi, saison menaçante. Retour sur les dégâts causés par les intempéries de ces derniers jours à Anjouan, entre les éboulements de terrain en montagnes et la montée des eaux de la mer sur le littoral.
Chaque année, la saison des pluies donne lieu au même spectacle de désolation, inondations, glissements de terrain, éboulements, routes endommagées. Le temps passe mais rien n’est fait pour que ces désastres ne se reproduisent plus.
À Mutsamudu, deuxième plus grande ville du pays, comme dans plusieurs autres localités du littoral, la digue a cédé sous la pression des vagues. Lorsque la mer est agitée, les maisons situées sur le boulevard Cœlacanthes, vivent sous la menace directe de l’océan qui s’invite jusqu’à l’intérieur des habitations.
En tant que pays insulaire, les Comores sont touchées par la montée des eaux. D’autres facteurs viennent aggraver la situation, notamment l’extraction du sable de mer, qui fragilise encore plus les côtes .
À Pagé, les élèves de l’école primaire prennent les vagues de plein fouet. Les citoyens désespérés tirent la sonnette d’alarme et appellent les autorités à agir avant que le pire ne se produise.
Une vaste réflexion doit être menée pour trouver une solution adéquate à cette problématique.
Un grand reportage de Yassef Abdouroihamane, Al Comorya depuis Anjouan.
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