Boléro critique Dhoulkamal et sa rencontre avec Kiwan | Al Comorya

Extrait de l’entretien

Le conseiller diplomatique Hamada Madi Bolero a accordé un long entretien à certains médias triés sur le volet, nous étions présents. Il est revenu sur les grandes étapes de l’histoire récente du pays et abordé les défis d’avenir auxquels les Comores font face.

Nous avons profité de l’occasion pour l’interroger sur la polémique autour de la rencontre entre le Ministre des Affaires Étrangères Dhoihir Dhoulkamal et le sulfureux Homme d’Affaires Bachar Kiwan contre qui la justice comorienne a lancé un mandat d’arrêt, dans l’affaire de la citoyenneté économique.

Le conseiller diplomatique n’a pas mâché ses mots. Il regrette cette rencontre. D’autant plus que, selon lui, il a entendu Azali Assoumani formellement interdire toute rencontre avec le franc-syrien. Il reconnaît que le gouvernement a eu vent de la volonté de négocier émise par Bachar Kiwan, mais dénonce la méthode employée.

«Ce genre de négociations secrètes peuvent exister, même avec un criminel ou un terroriste, mais ce n’est pas un ministre qui s’en charge. Ce sont les agents des services de renseignements, des personnes qui nieront jusqu’à la mort, mais qu’un ministre se prête à ce genre d’exercice c’est vraiment regrettable. S’il reconnaît l’avoir fait, il doit s’expliquer.

Comment comprendre que les autorités comoriennes lancent un mandat d’arrêt contre un homme et que des ministres mangent avec lui? »

Avant de se demander si de simples explications suffisent. Une charge sans concession contre le Chef de la Diplomatie Dhoihir Dhoulkamal, dont certains murmurent déjà qu’il lorgne sur son poste depuis un moment.

Le parti CRC n’a fait montre d’aucune solidarité gouvernementale avec les ministres accusés d’avoir échangé avec Kiwan.

Boléro est un homme qui inspire la méfiance pour les uns, le respect pour les autres, mais sa personnalité ne laisse personne indifférent.

L’ancien Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien a occupé de nombreuses fonctions, notamment Chef de l’État par intérim et Chef du Gouvernement d’Union Nationale de Transition et principal négociateur de l’accord de Fomboni.

C’est donc en tant que témoin privilégié qui était aux premières loges, que lors de l’interview, il s’est lancé dans la narration de la période du séparatisme et des diverses tractations ayant abouti aux accords de Fomboni et la réconciliation nationale.

Durant son entretien, il a également déploré l’absence de continuité de l’Etat, puisque chaque gouvernement qui arrive met fin aux projets entamés par ses prédécesseurs.

Citant en exemple, la « Conférence des amis des Comores » à Maurice en décembre 2005, sous Azali, dont les engagements ont été abandonnés en faveur la « Conférence de pour le Développement et l’Investissement aux Comores » en mars 2010, à Doha au Qatar, sous Sambi.

Enfin la dernière en date la « Conférence des Partenaires au Développement des Comores » CPAD en décembre 2019 à Paris. Une réunion de relance se tiendra d’ailleurs à partir du 3 décembre 2022 à Moroni.

Voir l’intégralité de l’entretien ci-dessous



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