Estelle Youssouffa attaque Azali à l’assemblée, pourtant il est le facilitateur de la reconnaissance de Mayotte française.
Pour sa première intervention à l’Assemblée Nationale Française, la nouvelle Députée de Mayotte Estelle Youssouffa a critiqué l’invitation du président comorien Azali Assoumani par Emmanuel Macron à la tribune officielle lors du défilé du 14 juillet.
Selon elle, Azali revendique la souveraineté des Comores sur Mayotte. Ce qui démontre une certaine ignorance de sa part, puisque c’est sous Azali 1 en 2005 que la question de Mayotte a été retirée de l’ordre du jour à L’ONU.
C’est également Azali qui a permis à Mayotte de participer aux jeux des îles là où les autres présidents comoriens posaient leur veto.
La Ministre des Affaires Étrangères de la France Catherine Colonna lui a réaffirmé « la détermination de la France à appuyer encore ses bonnes relations avec les Comores, ces relations sont nécessaires pour lutter contre la pression migratoire sur Mayotte depuis 2019 nous avons obtenu une opération de reconduite à la frontière de clandestins par jour. »
Cette collaboration avec la France pour empêcher les comoriens d’accéder à un territoire que la constitution comorienne considère comme faisant partie du territoire national, est d’ailleurs ce que reprochent à Azali de nombreux politiciens comoriens notamment l’ancien président du Comité Maore, Idriss Mohamed mais également Maître Ibrahim Mzimba qui accusent Azali et son gouvernement de faiblesse et voir même d’une forme de lâcheté sur le dossier de Mayotte.
Depuis l’arrivée d’Azali Assoumani la diplomatie comorienne a perdu son influence dans la région, Tanzanie et Madagascar n’hésitent pas à aller vers la reconnaissance de Mayotte française, avec le soutien tacite du régime Azali.
Si la France a invité le président comorien le 14 juillet c’est bien en remerciement pour services rendus.
Estelle Youssouffa va découvrir la Realpolitik et la complexité des relations internationales. Elle sera peut-être choquée de découvrir qu’elle est dans le même camp qu’Azali Assoumani celui de Mayotte française, au grand dam des patriotes comoriens.
Mohamed Moussa AlComorya
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