Autour de nous, dans la région océan indien, la Covid-19 fait un retour en force.
Sur l’île Maurice, c’est en moyenne 500 cas positifs à la Covid-19 qui sont recensés chaque jour, selon le ministère de la Santé.
À La Réunion, les autorités sanitaires constatent la même recrudescence. L’Agence Régionale de Santé a annoncé avoir enregistré, six morts et 3 599 nouveaux cas sur l’île du 4 au 10 juillet.
Selon l’ARS de Mayotte, du 6 au 12 juillet , 262 cas de COVID-19 confirmés ont été identifiés sur le territoire, soit un taux d’incidence de 93,7 cas pour 100 000 habitants.
Aux Comores, plus précisément à sur l’île de Ngazidja, après une longue accalmie, une cinquantaine de personnes ont été testées positives à la Covid-19 ces derniers jours.
Une propagation d’autant plus alarmante, qu’elle intervient alors que la saison des grands mariages bat son plein et que les vacanciers de la diaspora ont débarqué en nombre.
Le 27 juin, une note circulaire du ministère de l’intérieur informé les maires et les préfets que le couvre-feu et les restrictions imposés aux organisateurs de grands rassemblements étaient levées.
Était-ce le bon moment? Va-t-on vers un rétropédalage, ou bien malgré la propagation du virus aucune mesure ne sera prise avant la fin des grandes vacances?
Pour éviter une circulation hors de contrôle du virus, certaines proposent l’arrêt pure et simple des mariages à partir de la fin juillet.
Une décision impopulaire qui a peu de chance d’être suivie par les autorités.
Avant l’annulation des restrictions, le gouvernement a mené une vaste campagne de vaccination. 380 000 comoriens ont été vaccinés soit 46% de la population.
79 000 d’entre eux ont reçu le vaccin Pfizer, tandis que le reste a eu droit au vaccin chinois Sinopharm.
Pour l’instant, aucune augmentation des hospitalisations n’a été constatée, les personnes contaminées ne développent pas de forme grave de la maladie.
Mais l’on dit que mieux vaut prévenir que guérir. Sans aller jusqu’à des mesures radicales, le rétablissement ne serait-ce que des gestes barrières semble devenir indispensable.
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Al Comorya 
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