Les élèves du lycée Said Mohamed Cheikh à Moroni, se sont rassemblés dans l’enceinte de leur établissement, pour exprimer leur colère face à la poursuite de la grève des enseignants.
Cela fait une semaine que les cours ont cessé dans les écoles publiques. Un mouvement social lancé à l’initiative de l’intersyndicale des agents de l’Education Nationale, pour revendiquer une revalorisation salariale et une nouvelle grille indiciaire.
Le bras de fer continue, entre le gouvernement qui refuse toute hausse de salaire et le corps enseignant qui affirme qu’il ne lèvera son mot d’ordre de grève qu’une fois que leurs doléances seront satisfaites.
Pendant ce temps les élèves s’estiment être les grands perdants, conformément au proverbe africain qui dit que « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre ».
Après deux années scolaires perturbées par la pandémie, les voilà, subissant un retard dans leurs cours pendant que les écoles privées continuent de fonctionner normalement.
Il est urgent que les autorités trouvent une solution face aux demandes légitimes des enseignants.
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Al Comorya 
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