JUSTICE- Mohamed Abdou n’est plus procureur de la République.
Son visage était devenu familier dans les affaires de déstabilisations et complots, il en voyait partout, en sa qualité de commissaire du gouvernement au sein de la très controversée Cour de sûreté de l’Etat.
Mohamed Abdou quitte son poste de procureur de la République près du tribunal de première instance de Moroni, qu’il occupait depuis le 11 juillet 2015, lorsqu’il a été nommé par Ikililou Dhoinine en remplacement de Madame Maoulida Djoubeiri.
Il a été remplacé, un temps avant de revenir.
Durant sa nomination et sous la présidence Azali, les politiciens de l’opposition étaient devenus des cibles de choix pour lui.
Il restera dans l’histoire comme l’un des procureurs les plus politisés, puisqu’il a servi d’instrument dans la répression systématique orchestrée par le pouvoir actuel contre ses adversaires politiques.
Sur un plan, plus léger, il nous avait habitué à s’exprimer avec ses propres expressions inventées de toute pièce en « lugha ya kinaswara » telle que « cheville de la main » pour désigner le poignet.
Un décret présidentiel a nommé Ali Mohamed Djounaid comme nouveau procureur de la République. Il ne sera pas dépaysé, ni en terrain inconnu, puisqu’auparavant il était Président du Tribunal de première instance de Moroni.
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Al Comorya 
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