Le parti d’opposition Ulezi appelle à un dialogue intercomorien.
Dans une conférence de presse tenue dans la capitale comorienne Moroni, Natuk Mouzaoir l’un des cadres de cette formation politique a invité le pouvoir et l’opposition a initier un dialogue visant à sortir le pays de l’impasse.
Partant d’un constat: « Les comoriens ne se retrouvent pas dans ce pouvoir. il y a un climat de haine, de peur et de déstabilisation. » il a déploré que les droits et libertés de l’opposition ne soient pas respectées. Il a également dénoncé les homicides qui ne sont jamais suivis d’aucune enquête.
C’est pour en finir avec ce climat délétère que le parti Ulezi propose des pourparlers incluant, toutes les composantes de la société comorienne, la diaspora, ainsi que la communauté internationale pour faciliter cette initiative.
Ils indiquent avoir contacté les différents leaders politiques de la place et les diverses chancelleries présentes dans notre pays, telles que celles d’Afrique du Sud, Tanzanie ou la France. Tous auraient exprimé leur disponibilité à accompagner le processus.
Le pouvoir aurait également bien accueilli cet appel au dialogue. Reste à savoir s’il se concrétisera ou si chaque camps exigera des préalables qui feront capoter les discussions avant même qu’elles ne commencent. Plusieurs tentatives similaires ont fini en queue de poisson.
Cette incitation au dialogue, coïncide avec l’approche du 26 mai, date fatidique, que l’opposition comorienne considère comme étant la fin du mandat d’Azali Assoumani élu en 2016 pour cinq ans, puisqu’elle ne reconnait pas la réforme constitutionnelle de 2018 et la présidentielle de 2019.
Les opposants estiment qu’à compter de cette date, Azali doit céder la place à un anjouanais dans le respect de la présidence tournante entre les îles.
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