Le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie a tenu une conférence de presse pour exposer les différents points abordés lors du conseil interministériel à Beit-Salam.
Il a annoncé un durcissement des normes de rapatriement. Désormais, toute personne bloquée à l’étranger qui souhaite revenir, devra , au préalable, se soumettre à un test dans le pays où il se trouve.
Ces conditions plus strictes interviennent après la découverte de 41 cas de covid-19 parmi les comoriens revenus de Tanzanie.
Selon le coordinateur national de la lutte contre le covid-19, les comoriens nécessitant un rapatriement sont au nombre de :
-200 en France
-200 en Tanzanie
-130 en Arabie saoudite
-750 à Madagascar
Il a souligné que le gouvernement ne pourra pas prendre en charge tout seul ces opérations, comme ce fut le cas pour ceux qui étaient en Tanzanie et à Maurice.
Les autorités comoriennes avaient tout financé, sans que les rapatriés n’aient eu à débourser le moindre sou. Une action unanimement saluée.
Houmed Msaidie a indiqué que 594 tests ont été effectués jusqu’à présent et que 87 se sont révélés positifs.
Il a décliné toute responsabilité concernant les rapatriés testés positifs à leur retour de Tanzanie. Insistant sur le fait que le gouvernement Tanzanien a refusé que des tests soient faits, selon ses dires. À certaines familles qui affirment qu’elles feront un hitima à ce sujet, il répond : « Namsome hitima mreme virus sha tsinde sirikali ».
Suivez la conférence de presse de sortie du Conseil Inter-ministériel à Beit Salam :
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