Les dirigeants Mahorais sont en passe de réussir un joli coup de maître. Mansour Kamardine, Ramlati Ali et leurs collègues sont entrain de mettre KO debout la diplomatie Comorienne dans la région Océan Indien.
Depuis le jeudi 20 février 2020, un grand pas a été franchi vers la reconnaissance de Mayotte Française, par Madagascar. Un bureau de la coopération décentralisée de Mayotte a été inauguré dans la capitale Malgache, au sein de l’ambassade de France, en présence du ministre Français Jean-Yves Le Drian.
C’est la première étape d’une longue série, puisque Mayotte compte ouvrir des représentations dans neuf pays riverains dans le cadre d’une stratégie de diplomatie territoriale, rendue possible depuis la loi Letchimy de 2016 sur « L’ Action extérieure des collectivités territoriales et coopération des outre-mer dans leur environnement régional ».
Face à cette offensive diplomatique tous azimuts qui cible les pays limitrophes, silence radio de Moroni. Aucune réaction de la part du ministère des affaires étrangères. Rien non plus du côté de l’opposition. Sur ce dossier, les dirigeants Mahorais ont montré qu’ils étaient plus efficaces que leurs homologues des trois autres îles de l’archipel. Sans coup férir, ils ont réussi la prouesse d’imposer à Azali Assoumani et Souef El Amine, quasiment toutes leurs revendications en faveur de Mayotte Française.
Après une brillante carrière de diplomate international , voilà Souef Mohamed El Amine se faisant doublé et ridiculisé par des simples conseillers départementaux Mahorais. Le chef de la diplomatie Comorienne est battu à plate couture par la classe politique Mahoraise dans son domaine de prédilection.
C’est un échec cuisant pour Azali Assoumani puisque la diplomatie est le domaine réservé du Président de la République. À l’intérieur du pays, le régime joue les gros bras, mais sur la scène internationale et régionale son influence avoisine zéro. Cela fait des mois que je dénonce cette diplomatie Comorienne qui a érigé la vassalité et la subordination en doctrine, en voici les conséquences.
Une chose est sûre. Le gouvernement actuel n’a pas à cœur de défendre les intérêts supérieurs de la Nation. Il est comme anesthésié et paralysé lorsqu’il s’agit de la défense des acquis stratégiques de l’Etat Comorien, mais il est prompt à obéir au doigt et à l’œil aux puissances étrangères que ce soit La France, L’Arabie Saoudite ou le Maroc. Ce qui est encore plus regrettable c’est le silence assourdissant de l’opposition, elle aussi craintive de La France.
En tout cas, il faut reconnaître que les dirigeants Mahorais sont entrain de donner une leçon diplomatique, aux amateurs qui dirigent actuellement les Comores.
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